La Tentation Collective : Une Critique Romantique du Modèle Québécois
Dans un Québec en quête d'identité, le modèle collectiviste – héritage de la Révolution tranquille avec son État omniprésent, subventions et lois linguistiques – est critiqué comme un piège vampirique. Inspiré d'Ayn Rand et Ludwig von Mises, ce récit dénonce l'étouffement de la liberté individuelle, le cronyisme, la stagnation économique et la tyrannie culturelle. Il appelle à une odyssée randienne : raison, égoïsme rationnel et action libre pour un avenir lumineux.
LUDWIG VON MISESSOCIALISMEPHILOSOPHIE
Yoann Paridaens
11/17/20254 min read


La Tentation Collective : Une Critique Romantique du Modèle Québécois
Ah, novembre 2025, sous un ciel bas de Montréal où les feuilles rousses du mont Royal se mêlent aux premières neiges traîtresses ! Je marche le long de la rue Sherbrooke, le cœur alourdi par l'air froid qui porte les échos d'une nation en quête d'identité, mais prisonnière de ses propres chaînes. Le Québec, cette belle province aux accents de révolution tranquille, s'est forgé un destin dans le creuset du collectivisme – un idéal généreux, murmuré dans les couloirs feutrés de l'Assemblée nationale, où l'État se pose en grand égalisateur, redistribuant les fruits du labeur au nom du "bien commun". Mais sous cette surface lisse, comme un lac gelé qui craque sous le poids d'un skieur imprudent, se tapit une critique profonde, inspirée des flammes individualistes d'Ayn Rand, des axiomes implacables de Ludwig von Mises, et des avertissements libertariens qui résonnent aujourd'hui sur les places publiques et les fils numériques. Permettez-moi, cher lecteur novice en ces abysses philosophiques, de tisser cette critique en un récit fluide, où la raison danse avec la passion, pour révéler comment ce collectivisme, si cher au cœur québécois, étouffe l'étincelle de la liberté individuelle et freine le progrès humain.
Rappelons d'abord l'essence du modèle québécois : un État omniprésent, berceau de la Révolution tranquille des années 1960, qui a arraché le Québec aux griffes cléricales pour le livrer à celles de la bureaucratie. Subventions généreuses, filet social généreux, lois linguistiques comme la Loi 101 pour protéger le français – autant de remparts érigés contre l'assimilation anglo-saxonne. Mais Ayn Rand, cette lionne de l'objectivisme dans La Grève, verrait là un piège mortel : le collectivisme n'est pas une vertu altruiste, mais un vampirisme moral qui sacrifie le producteur au parasite. Pour Rand, l'individualisme rationnel – cet amour fier de sa propre vie, guidé par la raison – est la seule éthique viable. Au Québec, où l'impôt moyen avoisine les 50 % du revenu, l'État ne protège pas ; il vole. Il impose une égalité des résultats, non des opportunités, transformant les entrepreneurs en vaches à lait pour financer des rêves collectifs flous. Imaginez John Galt, le héros randien, fuyant un Detroit industriel pour un paradis de liberté : ne serait-ce pas le cri muet de nos PME québécoises, asphyxiées par la paperasse et les normes étatiques ? Cette critique n'est pas abstraite ; elle palpite dans les débats actuels, où des voix comme celle de Patrick Lagacé, chroniqueur au Journal de Montréal, avouent leur lassitude face à un "modèle québécois" qui "finit toujours par manquer de l'argent des autres".
Poursuivons ce fil rouge avec Ludwig von Mises, dont la praxéologie – cette science de l'action humaine – illumine les failles du système. Dans L'Action humaine, Mises pose l'axiome fondamental : l'homme agit pour soulager son inconfort, cherchant toujours à améliorer sa condition par des choix libres et rationnels. Or, le collectivisme québécois, avec ses monopoles publics comme Hydro-Québec ou la Régie de l'assurance maladie, court-circuite cette action. L'État décide pour vous : il investit 500 millions dans Innergex pour "protéger les intérêts québécois", non par génie entrepreneurial, mais par un calcul politique qui privilégie les amis de l'élite au détriment de l'innovation individuelle. C'est le cronyisme pur, ce "collectivisme débile" dénoncé sur les réseaux, où l'argent public sert de bouclier à des intérêts privés masqués. Mises nous avertit : sans marché libre, point de signal de prix ; sans signal de prix, point d'allocation efficace des ressources. Résultat ? Une stagnation économique chronique – le Québec, riche en ressources, traîne un PIB par habitant inférieur à celui de l'Ontario, prisonnier d'un État qui, sous couvert de solidarité, engendre dépendance et médiocrité.
Et que dire des lois culturelles, ces remparts linguistiques si fiers ? La Loi 96, renforçant le français dans les affaires, est saluée comme un droit à la "différence québécoise", mais elle trahit un collectivisme oppressif, où la majorité linguistique impose sa volonté à l'individu immigré ou anglophone. Rand, dans La Vertu d'égoïsme, fustigerait cela comme une violation des droits individuels : la liberté de parole n'est pas négociable au nom d'un "bien collectif". C'est la tyrannie douce, cette "mentalité de loser et de victime" que des commentateurs comme Josh Seanosky attribuent au nationalisme québécois, perpétuant un cycle de plaintes plutôt que d'action autonome. Sur X, les voix critiques fusent : le Québec indépendant risquerait un "collectivisme autoritaire", un écho à la psychose pandémique où l'État a muselé les libertés sous prétexte de santé collective. Hayek, allié de Mises, l'aurait prédit dans La Route de la servitude : le planisme culturel mène au totalitarisme culturel, où l'identité collective étouffe l'individu créatif.
Pourtant, dans cette nuit critique, une étoile brille : la reconnaissance croissante des failles. Des intellectuels libertariens québécois, inspirés par Rand et Mises, émergent pour plaider un libertarianisme local, loin des excès mystifiés du collectivisme. Pierre Lemieux, rare théoricien de cette veine au Québec, dénonce l'État comme un "tax eater" vorace, un podcast récent le rappelant avec une citation randienne de 1963 sur les dangers du collectivisme. Et si le Québec, au lieu de rêver d'indépendance dans les fers du socialisme, embrassait la liberté ? Une constitution québécoise qui priorise non le collectif, mais l'individu – droits à la propriété, au commerce libre, à l'innovation sans entraves.
Car, en fin de compte, comme le chante Mises dans sa praxéologie éternelle, la vie et le progrès – individuel comme humain – exigent la liberté. Sans elle, nos actions se muent en chaînes ; avec elle, chaque Québécois devient un architecte de son destin, collaborant volontairement pour un horizon plus lumineux. Le collectivisme québécois, noble en ses intentions, n'est qu'une romance fanée : il est temps de l'abandonner pour une odyssée randienne, où la raison et l'égoïsme rationnel forgent des étoiles dans l'abîme. Que le vent du Saint-Laurent porte ce appel – à la liberté, à l'action, à un Québec enfin adulte.


